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bonnes résolutions !

12 Janvier 2014, 08:02am

Publié par pam

dimanche matin calme et froid, plein de soleil, au programme quelques cartons de désencombrement qui iront chez Emmaüs ou peut être le début d'un stock pour l'organisation d'un "vide grenier tout gratuit" à organiser au printemps.... à condition de trouver un peu d'aide pour l'organiser... à suivre...

J'adore internet quand ça me permet de retrouver des émotions et de voir qu'elles sont partagées par d'autres et que je peux les partager avec d'autres, vous aujourd'hui !

Ilka Schönbein jouant son spectacle "Métamorphose" un soir d'été sur une place de Figeac, fait partie de ces artistes qu'on ne peut oublier, son travail avec des marionnettes à son image, une musique envoutante, une gestuelle parfaite... j'arrête on ne peut exprimer la perfection en quelques mots, alors que la trame du spectacle est toute simple : une petite fille qui grandit, devient femme, accouche et finit par mourir. C'est peut être cette simplicité, l'essentiel sans un mot, avec quelques gestes, quelques accessoires, mais parfaits et cette perfection devient un souvenir inoubliable, on sait en le vivant que jamais on ne s'en séparera, qu'on vient d'être transformé par l'irruption dans l'univers d'un autre être humain. Ça peut arriver à la simple écoute d'une mélodie, la vue d'un seul dessin, un paysage entrevu au détour d'un chemin. Encore faut il savoir être là, attentif, entièrement, totalement, à ce moment précis...

Originaire de Darmstadt, Ilka Schönbein s’est formée à la danse eurythmique de Rudolph Steiner qui prône l’alliance de l’âme et du geste plutôt que la technique. Elle a étudié ensuite avec le marionnettiste allemand Albrecht Roser à Stuttgart. Ses études terminées, elle a tourné une dizaine d’années avec d’autres compagnies avant de se lancer sur les routes avec ses propres spectacles.

Découverte en tant qu’artiste de rue il y a environ dix ans, Ilka Schönbein est passée à la salle. Elle fait partie de ces rares créateurs-interprètes qui développent un langage personnel et parviennent à troubler le spectateur à chaque création. Ses spectacles mêlent manipulation d’objets, masques, danse et mime. Elle est la mère de tous ses doubles. Grâce à une technique qu’elle qualifie de « masque de corps« , elle brouille les pistes entre le mort et le vivant.

Parmi ses grands spectacles tragiques, on compte Métamorphoses, manifeste fondateur et en mutation pendant plus de six années. Ensuite, Le Voyage d’hiver sur les Lieder de Schubert et aujourd’hui Chair de ma chair qui s’appuie sur l’adaptation de Pourquoi l’enfant cuisait dans la polenta, roman obsessionnel d’Aglaya Veteranyi qui relate l’errance d’une famille de cirque, boutée hors de Roumanie par les sbires de Ceausescu.

« La marionnette, pour Ilka Schönbein, ce n’est pas un attribut de
l’enfance: c’est un morceau d’enfance qui lui colle à la peau. Il faut
la voir de spectacle en spectacle se multiplier, s’amputer, se greffer,
jouer avec ces prothèses géantes, ces masques, ces bouts d’elle
qu’elle manipule comme autant d’amulettes, grande prêtresse possédant
l’art de se reproduire ou de s’anéantir dans une singulière
bacchanale. »

L’Avant-scène Théâtre

Merci à Christophe Renoux, que je ne connais pas mais qui grâce à son blog "Vagabondage" m'a permis de retrouver ce souvenir magique.

Et bon dimanche à vous tous qui me faites l'honneur de me suivre ici.

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