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au sujet des épreuves...

25 Juin 2014, 08:42am

Publié par pam

Bouddha : “Les menaces et tous les dangers, tout comme la douleur, sont issus de la pensée. Quand on maîtrise ses pensées, on peut apprivoiser les tigres, les serpents, voire même les gardiens de l’enfer.”

au sujet des épreuves...

“Les êtres sont submergés dans un océan de douleurs, une souffrance créée par les idées fausses, la colère et la cupidité. Si vous voulez vous libérez de cette souffrance, vous devez chercher un maître et pratiquer ses enseignements, comme on consulte un médecin pour se guérir d’une maladie. Vous devez tout d’abord apprendre à observer votre esprit et simplifier votre vision des choses. Amenez votre esprit à un état de calme. Quelles que soient les pensées et les émotions qui surgissent, laissez-les s’élever et reposer, ne les suivez pas. Comme le vent qui va et vient sans pour autant changer le ciel, laissez-les affluer à votre esprit sans qu’il en soit affecté.”

“Chaque jour évitez les actes nuisibles. Même le plus petit méfait a un effet dont les conséquences viendront un jour vous hanter. “

“Quiconque est vivant aujourd’hui sera mort dans cent ans. Comme un cheveu que l’on retire du beurre, vous devez abandonner tout ce que vous aurez accumulé. Vous devrez quitter tous vos biens. Si vous devenez égoïste, même en possédant des biens qui n’ont que la taille d’une fourmilière, vous en éprouverez des souffrances aussi grandes que des montagnes. Si vous réduisez vos besoins et savez vous satisfaire de ce que vous avez, l’infortune n’aura pas de prise sur vous.”

Ani Patchen.

au sujet des épreuves...

Adage tibétain : “Chercher le bonheur en dehors de nous, c’est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord.”

Les moyens mêmes de pallier à la souffrance servent souvent à l’alimenter. Maladroitement, nous cherchons le bonheur en dehors de nous-mêmes, alors qu’il est essentiellement un état intérieur. Nos désirs sont sans limites et notre contrôle du monde, restreint, temporaire, et le plus souvent illusoire.

Pourquoi accordons-nous si peu de temps à améliorer notre condition intérieure ?

La peur de l’inconnu l’emporte, et l’audace d’explorer le monde intérieur s’arrête à la frontière de notre esprit. Il faut beaucoup de courage pour regarder en soi.

Pascal Bruckner s’insurge curieusement contre “la construction de soi-même comme tâche infinie”. Si on devait renoncer en principe à toute œuvre de longue haleine, les notions mêmes d’apprentissage, d’éducation, de culture ou d’amélioration de soi n’auraient aucun sens. L’acquisition des connaissances est, elle aussi, une tache infinie. Pourquoi accepter celle-là et négliger la construction de soi-même, qui détermine la qualité de notre vécu ? Vaut-il mieux partir à la dérive ? N’est-ce pas ainsi qu’on finit parmi les épaves ?

Christophe André : “Les bonheurs répétés sont souvent le fruit d’une ascèse. Pas au sens chrétien de “privation”, au sens étymologique grec “exercice” askésis. Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu, dans la durée.”

En cessant de se révolter contre ses limitations et en faisant la paix avec soi-même, on pourrait résoudre la plupart de ses conflits intérieurs et aborder chaque jour de la vie avec confiance et décontraction.

En étant ordinairement soi-même, on reste ordinaire.

Proverbe persan : “Avec de la patience, le verger devient confiture”.

extraits de "Plaidoyer pour le bonheur" Matthieu Ricard

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