Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Science sans conscience....

27 Novembre 2013, 08:23am

Publié par pam

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et du patrimoine génétique...

Ce propos rabelaisien, toujours d’actualité, s’étend-il au patrimoine génétique du vivant ?

Dr Marc VERCOUTERE

in Morphéus n°60 novembre 2013.

Parallèlement au « progrès technologique », il n’est plus une famille dans le monde entier qui ne soit touchée par les cancers, la stérilité, les malformations congénitales, les maladies neurologiques dégénératives, auto-immunes et immunitaires, quand ce ne sont pas les allergies respiratoires et digestives. Elles sont en forte augmentation depuis une trentaine d’années, tout comme les bénéfices des huit plus grandes compagnies pharmaceutiques. Elles-mêmes liées - mais n’est-ce qu’un hasard - aux fabricants de pesticides, de produits chimiques et d’organismes génétiquement modifiés ; le marché des produits pharmaceutiques progressant avec les répercutions sanitaires de la commercialisation de ces produits toxiques.

Des produits de synthèse, source de mutations génétiques et donc cancérigènes

Avec 76 000 tonnes de pesticides répandus sur son territoire, la France en est le premier utilisateur en Europe. Ces substances restent présentes dans toute la chaîne alimentaire depuis les fourrages jusqu’aux produits alimentaires issus des récoltes, les viandes, sans oublier graisses, beurre, lait, fromage, œufs ainsi que les eaux. En incitant, dès 1991, les cultivateurs dans les zones de captage de l’eau à se convertir à l’agriculture biologique, la ville de Munich en Allemagne a cependant considérablement réduit la pollution de l’eau potable et avec elle les traitements… Nobélisé et vanté comme produit miracle, le DDT a été interdit dans de nombreux pays au début des années 1970 après la reconnaissance de ses effets cancérigènes.

De très nombreuses substances chimiques, tels les pesticides organochlorés et organo-azotés, voire organophosphorés, certains détergents, les pilules contraceptives et le Distilbène, les plastifiants comme les phtalates, le bisphénol-A, les PCB …, se révèlent être des perturbateurs hormonaux capables d’altérer le génome. Ces molécules disséminées dans tous les milieux naturels déterminent une importante féminisation de la faune, voire même la flore. Chez l’homme, on observe ainsi une puberté de plus en plus précoce, une diminution régulière de la fertilité masculine et une fréquence accrue des cancers des testicules de la prostate et du sein.

Désherbant le plus vendu au monde depuis 1974, le Roundup de Monsanto est utilisé à raison de 10 000 tonnes par an en France. La « falsification routinière des données » lors des études de toxicologie réalisées avant homologation et commercialisation a permis de cacher un nombre important de morts chez rats et souris d’autant plus que ces études trop limitées dans le temps écartent systématiquement le rôle des adjuvants intégrés, lesquels agissent en synergie et amplifient leur toxicité…. Des études indépendantes ont pourtant montré que l’exposition à des herbicides contenant du glyphosate était responsable dans le monde agricole d’un doublement du risque de fausses couches et d’accouchements prématurés, de malformations génitales des enfants ainsi que du développement de certains cancers comme les myélomes et lymphomes (D.A. Savitz et al, 1997, Am. J. Epidemiol., 146, p.1025-1036. L. Gaspari et al ; (2011), Hum. Reprod., 26 (11), p. 3155-3162). D’autres études françaises ont prouvé que même à doses très diluées, le Roundup programme la mort cellulaire en quelques heures par les dommages générés aux membranes et à l’ADN (S. Richard, N. Benachour, G.E. Seralini, L. Gasnier).

Comme les radiations ionisantes, les radiations électromagnétiques parasites (REMP) sont également cancérigènes

Selon le rapport bioInitiative publié en 2012 reposant sur 1 800 études scientifiques « les preuves de risques sanitaires se sont considérablement multipliés depuis le rapport de 2007 ». Les REMP - micro-ondes et ondes radio - devaient être classées cancérigènes - en mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait déjà classé toutes ces ondes comme « peut-être cancérogènes » - et les seuils d’exposition être globalement revus à la baisse.

Dès 1998, il avait ainsi été démontré que des radiations à des niveaux considérés habituellement comme inoffensifs, pouvaient augmenter le nombre de rupture d’un brun d’ADN, la prolifération de micro-noyaux cellulaires (étape pré-cancéreuse), ainsi que favoriser la prolifération de micro-noyaux intracellulaires, l’activation d’au moins trois oncogènes importants de l’ADN et entraîner la surproduction de protéines de stress (HSP70), mécanismes intervenant dans le stress oxydatif et le processus cancéreux (Dr R. Goodman, in Journal of cellular Biochemistry, vol 75, issue 3, 1999 et Vol 70, issue 3, 1998 ; vol 81 : p. 689-692, 2001) Ces REMP favoriseraient le développement de tumeurs cérébrales malignes (gliomes), de leucémies et de cancers du sein en perturbant la sécrétion de mélatonine et en bloquant son action oncostatique. Elles altèreraient le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés et favoriserait le développement de la maladie d’Alzheimer.

Elles ont en outre « la capacité d’augmenter sérieusement la toxicité des poisons nucléaires, des cytotoxiques et de tous les produits chimiques potentiellement toxiques ». L’altération du transport des ions calcium à travers la membrane cellulaire, ainsi que la concentration en calcium libre, jouent un rôle vital dans le cerveau et peuvent affecter à leur tour la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique favorisant la pénétration des poisons dans le cerveau (Cindy Duehring, EMFs Can Increase Chemical Uptake in the Brain, Medical and Legal Briefs, sept.- oct. 1995).

Elles provoqueraient, par ailleurs, un abaissement de la fertilité masculine et auraient même un impact néfaste sur le développement de l’autisme.

Des vaccins issus d’organismes génétiquement modifiés également mutagènes

Les techniques de l’ADN recombinant utilisées pour créer des organismes génétiquement modifiés, végétaux ou animaux, servent également pour fabriquer des vaccins à partir de recombinaisons effectuées chez les micro-organismes, soit par la construction d’organismes microbiens au patrimoine génétique chimérique ou par l’obtention de protéines antigéniques.

Si le risque de contamination directe par le virus de la maladie est éliminé, celui de la recombinaison du virus vaccinal avec des virus sauvages est bien réel sans possibilité d’en prévoir les conséquences. Un vaccin contre les rotavirus, responsables de nombreuses diarrhées à travers le monde, a été obtenu en associant des gènes humains à une souche simienne de rotavirus. Mis sur le marché aux Etats-Unis, il a été retiré en catastrophe en juillet 1999, quelques mois seulement après son autorisation, parce que des nourrissons vaccinés étaient atteints de diverticulose. Existe également le risque de dissémination de gènes dans une population animale ou humaine avec le risque de recombinaisons incontrôlables.

...

Des virus SV 40 et MMTV tous deux cancérigènes dans le vaccin de l’Hépatite B

...

Des fragments d’ADN du vaccin contre le cancer du col retrouvé dans les tissus

...

Le ROR - comme 26 autres vaccins - préparé sur du tissu de fœtus humain avorté

...

Dans un article publié dans le Journal of Immunotoxicology en mars 2011, Helen Ratajczak, a constaté que l’augmentation de l’incidence de l’autisme en 1995 correspondait à l’introduction de l’ADN humain dans le vaccin ROR. Pour cet ancien chercheur d’une firme pharmaceutique, « les causes documentées de l’autisme incluent des mutations génétiques et/ou la suppression des infections virales et l’encéphalite post-vaccinale. Par conséquent, l’autisme est le résultat d’anomalies génétiques et/ou une inflammation du cerveau. […] L’incorporation à l’homme de cet ADN vaccinal entraîne des recombinaisons homologues et au niveau du cerveau une inflammation chronique avec destruction des neurones ».

Qu’il s’agisse des pesticides, des OGM, des Radiations ionisantes ou électromagnétiques, des vaccins qu’ils soient génétiquement modifiés ou non, les autorités sanitaires occidentales, nous apportent trop régulièrement la preuve de leur insoutenable légèreté. Une réelle démocratie sanitaire doit enfin être instaurée, respectant les expertises contradictoires...

Dr Marc VERCOUTERE

voir l'article en entier dans :

Morphéus n°60 novembre 2013

Commenter cet article